Dans le dernier numéro de sa lettre d’information Population et sociétés, l’Institut national d’études démographique (INED) publie une intéressante étude d’Henri Leridon sur l’évolution de la fertilité humaine, en particulier en Occident. Ce spécialiste démontre en effet qu’une infécondité de plus de 12 mois n’est pas nécessairement synonyme de stérilité et que, si la fertilité a pu avoir diminué dans certaines populations occidentales, cela ne devrait pas entraîner de baisse de la fécondité, mais tout au plus un « léger allongement » du délai pour avoir des enfants.
Selon cet expert, une baisse de 7% de la qualité du sperme ne provoquerait qu’une très faible diminution de la fécondité, sur la base d’une descendance finale de deux enfants. Et, en tout état de cause, Henri Leridon met en évidence une récupération quasi-totale en cas de recours aux techniques d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) par la moitié des couples concernés. Il en déduit donc que, « quand seule une baisse de la fécondabilité est en cause, l’AMP peut être efficace sur le plan démographique ».
PP/HB/HB
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