Dans la perspective de l’élaboration d’un projet de loi sur la fin de vie, le Conseil d’administration de l’UNAF a entamé une réflexion sur ce sujet et réalisé une synthèse de ses premières propositions visant à compléter les dispositifs mis en place par la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des personnes en fin de vie.
Afin d’aller au-delà de ces premières recommandations, l’UNAF a souhaité, à l’occasion de ce rendez-vous annuel, associer l’ensemble de son réseau à ses réflexions et a consacré une partie de ces travaux à ce thème, invitant ainsi les présidents des Unions départementales et régionales des associations familiales à intervenir et réagir autour d’une table ronde animée par le Président de l’UNAF, François Fondard et introduite par Christiane Basset, Présidente du département « Protection sociale : Famille, santé, vieillesse » et réunissant deux personnalités :
« La société a un devoir de réflexion sur la fin de vie » : Dans son intervention, Régis Aubry a dressé les enjeux des débats autour de la fin de vie. Il a souligné la complexité des questions soumises à la société et a rappelé que cette question allait prendre de plus en plus d’ampleur du fait des évolutions techniques médicales qui permettront à chacun de vivre de plus en plus longtemps. Ces évolutions étant un des éléments de la complexité des situations, il a souligné les risques de dérives potentielles liées au contexte économique de plus en plus contraint. Au-delà de la rédaction d’un texte législatif, il est nécessaire que la question de la fin de vie soit perpétuellement interrogée au regard des évolutions technologiques et de la société.
Il a esquissé des propositions qui permettraient d’améliorer et d’humaniser la fin de vie : amélioration du dispositif des directives anticipées, meilleure information sur la possibilité de désigner une personne de confiance...
« Une loi méconnue tant par les professionnels que par le tout public » : Le Docteur Gérard Terrier a centré son intervention sur la présentation du dispositif législatif. Il a ainsi rappelé les grandes lignes de la loi du 22 avril 2005 relative au droit des malades, souvent méconnue tant par les professionnels de santé que par le grand public. Son intervention était illustrée de cas cliniques très concrets.
Il s’est instauré, à l’issue de ces interventions, un échange de grande qualité entre la tribune et la salle.
Les éléments issus de cette rencontre ainsi que les réflexions engagée par les membres de la Conférence des Mouvements qui doit réfléchir prochainement à ces questions lors de sa séance de mai 2014, viendront compléter la réflexion de l’UNAF et contribueront à l’élaboration d’un positionnement de l’Institution sur ces sujets particulièrement complexes.
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