La Ligue contre le cancer vient d’organiser au Conseil économique social et environnemental (CESE) les premiers États généraux de la prévention du cancer dans le cadre de la célébration de son centenaire et 20 ans après la tenue des premiers États généraux des malades du cancer.
Ces États généraux ont été organisés en collaboration avec le CESE.
Plusieurs représentants de l’UNAF, membres du CESE, ainsi que l’expert santé de l’UNAF, ont participé à certains des 10 ateliers préparatoires à cette manifestation.
La Ligue a également souhaité associer à cette réflexion les plus jeunes dans le cadre « d’un comité : une école », cette opération étant réalisée en partenariat avec l’Education Nationale.
C’est ainsi 3 100 élèves du CM1 à la troisième, qui ont participé à cette réflexion et ont répondu à la question « Si j’étais ministre… » et ont ainsi pu faire leurs propositions en faveur de la prévention du cancer. De l’ensemble de ces travaux, la Ligue contre le cancer a tiré 11 propositions phares :
A la suite de ces grands axes, des mesures plus précises sont remontées des travaux (fiche d’exposition aux risques de cancer dans le DMP ; développer des actions auprès des populations les plus vulnérables et des travailleurs manuels exposés à des cancérogènes ; consacrer 10 % de la dépense nationale de santé à la prévention organisée ; consacrer systématiquement 20 % des sommes allouées à la recherche sur le cancer à la recherche en prévention…).
Quant aux jeunes, ceux-ci ont fait de nombreuses propositions, parfois classiques (augmentation du prix du tabac, supprimer les vieux camions et voitures qui polluent ; rendre obligatoire le code nutriscore sur tous les produits, faire plus de pistes cyclables, …), d’autres plus iconoclastes (faire passer une banderole tractée par un avion au-dessus des plages toutes les heures avec inscrit dessus « Pensez à remettre de la crème solaire » ; que les buralistes vendent des produits pour arrêter de fumer ; baisser les prix des restaurants qui ne servent que des légumes ; nous apprendre à savoir dire non ; chaque heure qu’un enfant effectue dans le sport qu’il aime, on ouvre un compte pour lui et on lui met l’argent des heures. Il pourra l’ouvrir seulement à partir de 18 ans et ça lui servira à payer ses études ; je ferai une pétition contre le tabac ; lancer un referendum pour arrêter la cigarette ; interroger le peuple, dont les enfants, ce qui ferait sûrement pencher la balance…) et parfois des slogans originaux : « Non aux moteurs, tous en rollers ! ».