Contrairement à de nombreux autres pays européens, la France n’a pas officialisé la pratique d’un fichier centralisant les informations sur les crédits souscrits par des particuliers. Elle s’est interrogée à plusieurs reprises sur l’intérêt qu’il y aurait à le faire et quelle forme pourrait prendre cette centrale de crédit. Il s’agirait de recenser tous les crédits souscrits et « actifs », c’est à dire mobilisables ou en cours de remboursement, pour chaque ménage. L’avantage de ce système est évident pour l’information sur l’endettement.
Actuellement encore, les opposants à ce type de fichier sont assez puissants puisqu’ils représentent des intérêts différents : établissements financiers (mais pas tous), organisations de consommateurs (mais pas toutes) et l’organisme de contrôle (la Commission nationale de l’informatique et des libertés CNIL).