Représentation

Projet de loi relatif à la protection des enfants : le Sénat valide l’article facilitant le recours aux mesures d’aide à la gestion du budget familial (MJAGBF) ajouté par amendement du Gouvernement sur une proposition de l’Unaf

Les 14 et 15 décembre 2021, les sénateurs ont examiné et adopté le projet de loi relatif à la protection des enfants. A noter que l’article 2 quater qui favorise le recours aux mesures d’aide à la gestion du budget familial (MJAGBF) en étendant les situations pour lesquelles le juge des enfants peut ordonner le versement des prestations sociales à un délégué aux prestations familiales pour accompagner les parents dans leur gestion du budget familial a été ajouté par amendement du Gouvernement à la suite d’une proposition de l’Unaf.

Unis pour les familles

Les 14 et 15 décembre 2021, les sénateurs ont examiné et adopté le projet de loi relatif à la protection des enfants. Ils ont apporté plusieurs modifications au texte adoptées par les députés le 8 juillet 2021. Avant d’être définitif ce texte doit maintenant être examiné en Commission mixte paritaire pour les articles restant en discussion entre les deux assemblées. Cette CMP pourrait intervenir au début du mois de janvier 2022.

Sur le fond, les points suivants sont à noter :

L’article 2 quater favorise le recours aux mesures d’aide à la gestion du budget familial (MJAGBF) en étendant les situations pour lesquelles le juge des enfants peut ordonner le versement des prestations sociales à un délégué aux prestations familiales pour accompagner les parents dans leur gestion du budget familial. Cet article a été adopté conforme par les deux assemblées. Pour rappel, cet article a été ajouté par amendement du Gouvernement à la suite d’une proposition de l’Unaf.

A l’article 3 bis D, qui garantit à chaque jeune de moins de vingt et un ans sortant du dispositif de protection de l’enfance éprouvant des difficultés d’insertion sociale une solution d’accompagnement par l’État ou par le département, il a été ajouté par le Sénat la possibilité d’un « droit au retour » à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) des jeunes majeurs avant 21 ans, y compris s’ils ont refusé, à 18 ans, de prolonger leur accompagnement ou s’ils n’en remplissaient plus les conditions.

Plusieurs amendements du Gouvernement ont été adoptés. Leurs objets sont les suivants :

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