Représentation

L’Unaf participe à la concertation sur la mise en place du congé de naissance

Le 15 mai 2024, la Présidente de l'Unaf, Marie-Andrée Blanc, et J-Philippe Vallat, en charge de la Direction des Politiques et actions familiales et des études, ont participé, sur invitation de la Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry, à une réunion de concertation sur la mise en place du congé de naissance. A l'issue de cette rencontre, l'Unaf a publié un communiqué de presse rappelant les conditions qui, selon elle, permettront de répondre aux besoins des parents et de leur enfant. En tant qu'experte reconnue sur le sujet, elle a répondu à de nombreuses sollicitations médiatiques.

Mercredi 15 mai 2024, la Ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Sarah El Haïry, a convié l’Unaf aux côtés de nombreux autres acteurs, dont les partenaires sociaux, à une réunion de concertation sur le congé de naissance dont l’annonce a été confirmée par le président de la République en janvier dernier puis, plus récemment, lors d’une interview dans le magazine Elle.

La Présidente de l’Unaf, Marie-Andrée Blanc, et J-Philippe Vallat, en charge de la Direction des Politiques et actions familiales et des études, ont participé à cette réunion.

La ministre a rappelé les premiers paramètres de cette indemnisation tels qu’ils ont été présentés par le président  : 50% du salaire pendant 3 mois pour chaque parent avec un plafond de 1900 euros d’indemnisation, en complément des congés maternité et paternité.

Au cours des discussions, elle a précisé qu’il serait possible de bénéficier du congé à temps partiel, ou encore que les parents pourraient le prendre en même temps.  Elle a aussi présenté quelques éléments de cadre et de calendrier de la concertation : des sous-groupes thématiques seront mis en place et la concertation se terminera le 30 juin afin d’entamer le travail avec les parlementaires en amont du PLFSS pour 2025 qui devrait concrétiser le projet.

Les échanges ont porté sur les paramètres du congé : conditions d’éligibilité, montant d’indemnisation, durée, transférabilité entre parents, articulation avec la PreParE actuelle.

L’Unaf a insisté sur la nécessité de maintenir la PrePare à la suite du congé de naissance  : sa suppression mettrait en grave difficulté certaines familles et  le congé de naissance n’apparaîtrait plus comme une réelle avancée. L’Unaf a aussi plaidé pour une amélioration des conditions d’indemnisation et de durée. Elle a publié un communiqué de presse précisant ces demandes et a, en tant qu’experte reconnue sur le sujet, répondu à de nombreuses sollicitations médiatiques.

Contact : Afficher l'email