Représentation

L’Unaf a rencontré Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles

Le lundi 18 mars 2024, la Présidente de l'Unaf, Marie-Andrée Blanc, Bernard Tranchand, Vice-président, la Directrice Générale de l'Unaf, Guillemette Leneveu, et Jean-Philippe Vallat, en charge de la Direction des politiques et actions familiales, et des études, se sont entretenus avec Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : congé de naissance, Service Public de la Petite Enfance, rôle des parents... des premiers échanges très constructifs avec la nouvelle Ministre.

Le lundi 18 mars 2024, la Présidente de l’Unaf, Marie-Andrée Blanc, Bernard Tranchand, Vice-président, la Directrice Générale de l’Unaf, Guillemette Leneveu, et Jean-Philippe Vallat, en charge de la Direction des des politiques et actions familiales, et des études, se sont entretenus en visioconférence avec Sarah El Haïry, Ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, de la ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles.

Les échanges ont porté sur l’accueil de la petite enfance, en particulier le congé de naissance, la hausse des participations financière des familles dans les crèches, la réforme du complément mode de garde, et le Service Public de la Petite Enfance (SPPE).

La ministre a confirmé que de nombreuses questions restent en suspens, à ce stade, sur les contours du congé de naissance : montant de l’indemnisation, durée, prise en compte du temps partiel. L’Unaf a fait part de ses propositions pour que ce congé constitue une réelle avancée pour les familles.

L’Unaf a réitéré ses alertes sur les deux mesures envisagées par le Gouvernement sur le complément mode de garde (CMG) et les tarifs des crèches qui conduiraient à une augmentation du reste à charge pour les familles : des mesures peu compréhensibles dans le contexte actuel de pouvoir d’achat contraint et de promesses présidentielles d’un Service Public de la Petite Enfance. Elle a également rappelé ses fortes interrogations sur les dérives du secteur à but lucratif dans le domaine de l’accueil du jeune enfant.

Le projet de loi autour de la responsabilité parentale annoncé pour juin prochain a été évoqué ; l’Unaf a rappelé ses réserves sur l’efficacité de mesures punitives à l’encontre des parents et son souhait de partager les expériences positives de soutien à la parentalité menées au sein du réseau.

Enfin, l’Unaf a évoqué les sujets de la parentalité numérique au travers du Label « Parents, parlons numérique » dont elle est en charge avec une expérimentation de co-portage entre les Udaf et les CAF dans les départements.

Elle a également abordé la protection des mineurs face à la pornographie en ligne et fait part de ses attentes sur la santé des enfants dans le cadre des Assises nationales de la pédiatrie pour lesquelles l’Unaf a réalisé deux études.

Les études

Comment les parents perçoivent-ils le parcours de santé de leurs enfants ?
Expertise

Les organisateurs des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant ont demandé à l’Unaf de recueillir la parole des parents afin de faire entendre leur voix à côté de celle des professionnels en charge de la santé
de l’enfant, et de celle des enfants.
L’Unaf a réalisé une étude auprès des parents sur l’accès aux soins pour leurs enfants, en deux volets dont voici le premier.

Expertise

Alertes répétées sur la santé mentale des enfants et adolescents, inégalités d’accès aux professionnels et services de soin, saturation des services de pédiatrie… La santé des enfants suscite l’inquiétude de nombreux professionnels de santé. Pour factualiser ces alertes, en complément d’une première étude qualitative sur le même sujet, nous avons donné la parole à 2 300 familles sur le parcours de santé de leurs enfants. Les assises de la pédiatrie sont urgentes et nécessaires.

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