Représentation

Revaloriser les métiers de la cohésion sociale est un investissement pour l’ensemble de la société : audition de l’Unaf par la Commission permanente du Travail et de l’Emploi du CESE

L’Unaf, représentée par Valérie Bonne, coordonnatrice du Pôle « Protection et Droits des Personnes » a été auditionnée le 8 février 2022 par la Commission permanente du Travail et de l’Emploi du CESE sur les métiers de la cohésion sociale. Elle a notamment exposé les difficultés de recrutement auxquelles font face les Udaf et demandé un engagement politique fort en faveur de ces secteurs au service des familles et des personnes vulnérables.

Revaloriser les métiers de la cohésion sociale

L’Unaf, représentée par Valérie Bonne, coordonnatrice du Pôle « Protection et Droits des Personnes » a été auditionnée le 8 février 2022 par la Commission permanente du Travail et de l’Emploi du CESE sur les métiers de la cohésion sociale. Elle a notamment exposé les difficultés de recrutement auxquelles font face les Udaf et demandé un engagement politique fort en faveur de ces secteurs au service des familles et des personnes vulnérables.

Les travaux de la commission Travail et Emploi sur les métiers de la cohésion sociale font suite aux travaux précédents du CESE sur le travail à domicile et les métiers en tension. Par l’avis à venir, le CESE souhaite « apporter un éclairage sur les métiers de la cohésion sociale qui connaissent des difficultés particulières, exacerbées lors de la période de pandémie. En dépit de leur utilité sociale et de la mobilisation des acteurs professionnels et des publics auxquels ces métiers apportent une aide substantielle, ils restent méconnus et peu valorisés ».

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L’audition de l’Unaf par la Commission Travail et Emploi, aux côtés de l’Uniopss et du Fonjep, complète la déclaration de l’Unaf émise dans le cadre du rapport de l’assemblée plénière du CESE sur les métiers en tension (12 février 2022) dans laquelle l’Unaf avait alerté sur les difficultés de recrutement de plus en plus aigües dans les métiers du social et du médico-social comme ceux de la protection juridique des majeurs, de la protection de l’enfance, de l’aide à la personne ou de l’animation et de l’intervention sociale.

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Lors de cette audition, l’Unaf a rappelé ces difficultés de recrutement qui s’accentuent depuis plusieurs mois et touchent l’ensemble des territoires.

L’Unaf a fait valoir que les demandes de reconnaissance et de revalorisation salariale des professionnels des métiers de la cohésion sociale ont pour objectif l’amélioration de la qualité de la prise en charge des personnes, familles, enfants, accompagnés par ces professionnels.

Il s’agit notamment de 155.000 personnes protégées dont les mesures sont gérées par les délégués-mandataires des services de protection juridique des majeurs des Udaf, 15.000 familles et 45.000 enfants accompagnés par les délégués aux prestations familiales des Udaf, sans compter les familles accompagnées par les médiateurs familiaux, les Points Conseils Budgets et autres services aux familles gérés par les Udaf.

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L’Unaf a indiqué qu’il est indispensable que la Conférence des métiers du secteur social et du médico-social qui débute le 18 février prochain intègre tous les métiers de la cohésion sociale, et notamment ceux qui ne sont à ce jour pas reconnus dans les conventions collectives du secteur (mandataires judiciaires à la protection des majeurs, délégués aux prestations familiales, médiateurs familiaux…).

Ces métiers doivent également être inclus dans les négociations en vue d’une convention collective unique afin de bénéficier de dispositions spécifiques à la hauteur de leurs compétences et responsabilités.

L’Unaf a démontré l’utilité sociale des MPJM, DPF, CESF, médiateurs et de tous les professionnels au service des familles. Elle a notamment rappelé les gains socio-économiques de la protection juridique des majeurs, évalués à 1 milliard d’euros par an.

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Elle a demandé un véritable changement de regard sur les métiers de la cohésion sociale afin que leur financement soit reconnu comme un investissement pour la société et non comme un coût. L’ensemble de ces secteurs doivent bénéficier d’une vision politique à long terme avec des financements pérennes à la hauteur des bénéfices pour la cohésion de notre société.

Contact : vbonne et cmenard